Contre les intrigues des Pharaons nubiens
1Malheur ! Pays de bateaux aux deux voiles,
le long des fleuves de Nubie,
2toi qui envoies par mer des ambassades
dans les bateaux de papyrus, par-dessus les eaux.
Allez, messagers rapides, vers la nation élancée et glabre,
redoutée bien au-delà de ses frontières,
la nation qui balbutie et qui piétine,
dont les fleuves emportent la terre.
3Vous tous, habitants du monde, qui peuplez la terre,
quand l'étendard sera dressé sur les montagnes, regardez !
quand retentira le cor, écoutez !
4Car le SEIGNEUR m'a parlé ainsi :
Je resterai tranquille, je regarderai du lieu où je suis,
comme l'éblouissante chaleur au-dessus de la lumière,
comme le nuage de rosée dans la chaleur de la moisson.
5Avant la récolte, quand la floraison est à son terme,
quand la fleur devient une grappe qui mûrit,
on coupe les pampres avec des serpes,
on enlève les sarments, on élague.
6Tout cela est abandonné aux rapaces des montagnes
et aux bêtes sauvages.
Les rapaces viendront y passer l'été
et toutes les bêtes sauvages y passeront l'hiver.
7En ce temps-là, il apportera un présent au SEIGNEUR de l'univers,
le peuple élancé et glabre,
le peuple redouté bien au-delà de ses frontières,
la nation qui balbutie et qui piétine,
dont les fleuves emportent la terre,
il apportera un présent là où se trouve le nom du SEIGNEUR de l'univers, sur la montagne de Sion.