III. Troisième partie du livre d'Ésaïe
Le temple : maison de prière pour tous les peuples
1Ainsi parle le SEIGNEUR :
Gardez le droit et pratiquez la justice,
car mon salut est sur le point d'arriver
et ma justice, de se dévoiler.
2Heureux l'homme qui fait cela,
le fils d'Adam qui s'y tient,
gardant le sabbat sans le déshonorer,
gardant sa main de faire aucun mal.
3Qu'il n'aille pas dire, le fils de l'étranger
qui s'est attaché au SEIGNEUR, qu'il n'aille pas dire :
« Le SEIGNEUR va certainement me séparer de son peuple ! »
et que l'eunuque n'aille pas dire :
« Voici que je suis un arbre sec ! »
4Car ainsi parle le SEIGNEUR :
Aux eunuques qui gardent mes sabbats,
qui choisissent de faire ce qui me plaît
et qui se tiennent dans mon alliance,
5à ceux-là je réserverai dans ma Maison,
dans mes murs, une stèle porteuse du nom ;
ce sera mieux que des fils et des filles ;
j'y mettrai un nom perpétuel,
qui ne sera jamais retranché.
6Les fils de l'étranger qui s'attachent au SEIGNEUR
pour assurer ses offices, pour aimer le nom du SEIGNEUR,
pour être à lui comme serviteurs,
tous ceux qui gardent le sabbat sans le déshonorer
et qui se tiennent dans mon alliance,
7je les ferai venir à ma sainte montagne,
je les ferai jubiler dans la Maison où l'on me prie ;
leurs holocaustes et leurs sacrifices
seront en faveur sur mon autel,
car ma Maison sera appelée :
« Maison de prière pour tous les peuples ».
8Oracle du Seigneur DIEU
qui rassemble les expulsés d'Israël :
En plus de ceux déjà rassemblés,
autour de lui j'en rassemblerai encore !
Pas de paix pour les méchants et les idolâtres ; pardon et bénédiction pour les pécheurs repentants
9Vous tous, animaux des champs,
venez pour vous repaître,
vous tous, animaux des bois :
10ce sont des aveugles qui font le guet ;
tous autant qu'ils sont, ils ne savent rien ;
ils sont des chiens muets,
ils ne parviennent pas à aboyer,
rêvassant, allongés,
aimant à somnoler,
11mais ils sont aussi des chiens au gosier vorace,
ils ne savent pas dire : « Assez ! »
et ce sont eux les bergers !
Ils ne savent rien discerner,
chacun d'eux se tourne vers son propre chemin,
chacun vers sa rapine, jusqu'au bout :
12« Venez, je prendrai du vin,
nous lamperons le nectar,
et demain sera comme aujourd'hui :
le surplus est en abondance ! »